Affaire Jubillar : de nouvelles révélations accablent Cédric, le mari de Delphine

Affaire Jubillar : de nouvelles révélations accablent Cédric, le mari de Delphine

Le vendredi 10 octobre a marque la dernière journée d’interrogatoire dans le procès très médiatisé de Cédric Jubillar, poursuivi pour la disparition de sa femme Delphine. Cette affaire, survenue en 2020 à Cagnac-les-Mines, près d’Albi, continue de captiver l’opinion publique et de susciter de vives réactions.

Delphine Jubillar, infirmière et mère de famille, a disparu entre 23h et 4h du matin, laissant derrière elle un domicile décrit par les enquêteurs comme délabré. Des pots de peinture rouillés, des murs abîmés et des déchets s’accumulaient près des poubelles, donnant à l’endroit une atmosphère pesante.

La vie du couple semblait marquée par des tensions croissantes. Selon des proches, Delphine envisageait de tourner la page d’un mariage en crise. L’enquête a révélé l’existence d’un amant, surnommé « l’amant de Montauban », dont le témoignage a apporté des éléments sur la double vie de la disparue.

L’état psychologique de Cédric Jubillar est largement commenté au procès. Selon l’expert Philippe Genuit, « il a ressenti avoir été pris pour un con, et ça, pour lui, ce n’est pas supportable ». Il ajoute également : « Oui, en tout cas, il désire avoir une haute opinion de lui-même, et on lui renvoie cela. Il désire qu’on lui reconnaisse une opinion ».

Des proches de Delphine se sont exprimés dans la presse, apportant leur éclairage sur le quotidien difficile du couple. Lolita E., cousine de Delphine, rapporte que cette dernière « ne supportait plus la vie de Bidochon » de Cédric, soulignant le manque d’initiative de ce dernier pour améliorer les conditions de vie familiales.

La maison familiale, décrite comme un chantier perpétuel, aurait contribué au malaise de Delphine. Selon Lolita E., Cédric n’aurait jamais achevé de travaux essentiels, rendant le quotidien éprouvant pour sa femme et leurs enfants.

Lolita E. affirme également que Delphine a vécu « un enfer » durant sa seconde grossesse. « Je me souviens même que, lorsque Delphine était enceinte d’Elyah, la benjamine, elle est tombée à deux reprises sur le ventre sur un chemin en pente, là où Cédric avait assuré qu’il ferait un escalier. Mais il n’a jamais terminé les travaux », raconte-t-elle.

Le procès met ainsi en lumière un contexte familial tendu et des témoignages accablants, alors que la question d’un possible féminicide demeure au cœur des débats. Les révélations successives continuent de nourrir l’émoi autour de cette affaire qui a bouleversé la région et le pays.

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