Avant que Rendez-vous en terre inconnue ne devienne une émission phare de la télévision française, le parcours de Frédéric Lopez n’a pas été de tout repos. Présentateur de l’émission de 2004 à 2018, d’abord sur France 5 puis sur France 2, il a passé presque 15 ans aux commandes avant de passer le flambeau à Raphaël de Casabianca en 2019. Ce programme, qu’il considère comme son “petit bébé”, a nécessité de sa part de nombreux sacrifices pour voir le jour.
Ce mardi 9 janvier 2024, Frédéric Lopez était l’invité de Thomas Isle dans l’émission Culture Médias sur Europe 1. Il y a présenté sa nouvelle émission “Notre vraie nature”, un concept où il voyage au Canada avec quatre personnalités, dont Adriana Karembeu et Gérard Jugnot. « On est parti dans la forêt au Canada, on a dormi dans des hamacs. On a eu beaucoup de chance, il a bien plu », a-t-il partagé avec les auditeurs.
Durant cette entrevue, Frédéric Lopez est également revenu sur ses débuts dans le monde télévisuel. Il a évoqué les difficultés rencontrées lorsqu’il a présenté le pilote de Rendez-vous en terre inconnue.
À une époque où la télé-réalité faisait son apparition, il a dû faire face à la réticence des productions et des chaînes : « Ça a été une histoire compliquée… Ils croyaient que je leur vendais un truc de télé-réalité, ça a été très long, il a fallu faire un pilote… Pour que ça existe, ça a pris quatre ans ».
Ce pilote, il l’a financé d’une manière pour le moins surprenante : il a vendu sa propre maison ! Thomas Isle a révélé cette information, que Frédéric Lopez a confirmée par un simple « oui ». Si l’animateur n’a pas donné plus de détails sur ce bien immobilier, il partage aujourd’hui son temps entre Paris et les Cévennes.
La nature tient une place essentielle dans la vie de l’animateur. Il vit une partie de l’année dans un hameau isolé au cœur du parc national des Cévennes. Il a confié à Notre Temps : « La nature est un refuge… j’adore les arbres ». Il a également cité le psychiatre Christophe André : « Les malades qui avaient une vue sur la nature guérissaient plus vite et que, dans les villes les plus verdoyantes, il y avait moins de criminalité ».