Maes, un rappeur résidant actuellement à Dubaï, est devenu la cible de la justice française. Il a été visé par un mandat d’arrêt à la suite de son absence lors d’une audience au tribunal concernant une affaire de violence remontant à 2018. Le mandat d’arrêt a été émis mardi 10 octobre par le tribunal correctionnel de Paris, au nom de Walid Georgey – le vrai nom du rappeur Maes.
En 2018, Maes avait été impliqué dans une altercation à la sortie d’un studio, au cours de laquelle il avait porté un coup de poing à une autre personne. Cette altercation avait conduit à une incapacité temporaire de travail de six jours pour la victime. Le rappeur avait payé des indemnités à la victime, qui avait par conséquent retiré sa plainte, mais les poursuites judiciaires s’étaient poursuivies. Maes était attendu au tribunal pour répondre de charges de “violences en réunion”.
L’absence de Maes à l’audience a provoqué l’irritation du tribunal. Toutefois, Maes avait choisi de se faire représenter par son avocate, Me Diane de Condé, qui a rappelé que le droit permettait à son client de se faire représenter en son absence. Elle a plaidé pour que le jugement ait lieu, assurant que Maes n’était pas en fuite pour éviter ses responsabilités. Elle a également évoqué des “raisons professionnelles” pour justifier l’absence du rappeur, notamment un “showcase” et plusieurs jours d’enregistrement en studio.
Cependant, les justifications de l’avocate n’ont pas convaincu le tribunal, qui a décidé d’émettre un mandat d’arrêt malgré tout. Le président de la 13e chambre correctionnelle, Guillaume Daïeff, a insisté sur le fait que le tribunal avait demandé la comparution personnelle de M. Walid Georgey. Il a ajouté que le tribunal estimait que les excuses du rappeur n’étaient pas valables.
L’affaire a été reportée au 5 juin 2024. Il reste à voir si le mandat d’arrêt sera maintenu, car cela pourrait menacer le concert du rappeur prévu pour le 16 février 2024 à Bercy.